Les p'tites anecdotes de La plume : les diapositives
Dernière mise à jour : 3 sept. 2021
Du temps de la photo argentique, il y avait les films négatifs, que l'on développait le plus souvent chez le photographe, et avec lequel on faisait imprimer ses photos sur papier, mais il y avait également les films "diapo", qui étaient développés pour obtenir un petit morceau de film maintenu dans un support de plastique ou de carton, la fameuse "diapositive".
Pendant plusieurs décennies, les diapositives ont eu le vent en poupe.
Couleurs éclatantes, excellent rendu, bonne conservation, tout un chacun appréciait les grandes qualités de ces films "diapo".
L'inconvénient ?
Pour les visualiser, on avait une visionneuse, un tout petit appareil qui permettait de les voir une par une, mais une seule personne à la fois pouvait les regarder...ou on devait posséder un projecteur et un écran (qui généralement se rangeait enroulé, et dans lequel il fallait faire attention de ne pas de prendre les pieds une fois qu'il était installé). Il fallait se trouver dans le noir et donc fermer les volets pour pouvoir assister à la présentation des clichés, c'était toute une installation...un peu fastidieuse, même si l'obscurité mettait en valeur la belle luminosité des clichés.
Il fallait enclencher le "chariot" dans la machine, dans le bon sens (ne pas commencer par la fin), et les diapos elles-mêmes ne devaient pas se trouver "la tête en bas" (il fallait donc les ranger avec soin à chaque fois), sinon l'opérateur (généralement, Papa...) retardait la projection et les spectateurs s'impatientaient pendant que le malheureux s'échinait à tout mettre dans le bon sens (mais jamais assez vite, parce que déjà qu'on avait dû attendre la mise en place de l'écran, le réglage de la hauteur du projecteur, la migration des spectateurs de la table du salon vers le canapé, fermer le volet qui se trouve derrière l'écran qui nous empêche de passer, etc).
C'est certainement ce côté "pas très pratique" qui a fait que la plupart des familles ont fini par se tourner vers les films négatifs, avec leurs photos imprimées rangées dans des albums.
Puis est arrivé le numérique, une petite révolution dans la photo.
Pour être sûre de ne pas perdre les tous ces précieux clichés de famille qui sont sous forme de diapositives (qui vont de 1962 à 1980), je me suis équipée d'un scanner me permettant de les numériser, leur assurant ainsi une nouvelle vie.
J'ai bien sûr pris soin d'imprimer dans un album celles qui me tiennent le plus à cœur.