Les p'tites anecdotes de La plume : les diapositives
- Daphné Marlière
- 28 mars 2019
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 20 oct.
Du temps de la photo argentique, il y avait les films négatifs, que l'on développait le plus souvent chez le photographe et avec lequel on faisait imprimer ses photos sur papier, mais il y avait également les films « diapo » , qui étaient développés pour obtenir un petit morceau de film maintenu dans un support de plastique ou de carton, la fameuse « diapo »
Donner une nouvelle vie à ses diapositives anciennes
Et oui, à l'époque des appareils photos argentiques (vous savez, les appareils avec une pellicule !), le photographe était prudent et portait attention à ses prises de vues. Pas question d'en gâcher une !
Pendant plusieurs années, ces diapositives ont eu le vent en poupe. Elles offraient des couleurs éclatantes et un rendu exceptionnel : une qualité d’image inégalée à l’époque et beaucoup de familles en étaient fières.
Le charme… et les limites de la diapositive
Leur seul inconvénient ? Leur visionnage. Pour partager le moment en famille, il fallait un projecteur de diapositives et un grand écran, qui était souvent enroulé dans son étui, à dérouler avec précaution pour éviter de se prendre les pieds dedans.
Et pour profiter pleinement du spectacle, la pièce était plongée dans le noir : volets fermés, chaises déplacées, tout le monde rassemblé sur le canapé. Une véritable mise en scène, un peu fastidieuse, mais qui faisait aussi partie du charme.
Restait à enclencher le chariot dans le bon sens, vérifier que les diapos ne soient pas la tête en bas, et prier pour que Papa, en charge du projecteur, ne fasse pas une fausse manœuvre. Le public trépignait, la diapo coinçait, l’écran vacillait… mais tout cela participait à la magie du moment.
Il était aussi possible d’utiliser une visionneuse, un minuscule appareil permettant de regarder les clichés un par un, en solitaire. C’était plus pratique que de lever la diapo dans la lumière pour voir laquelle c’était !
Des albums photo au numérique
Peu à peu, la praticité a pris le dessus. Les familles se sont tournées vers les films négatifs, plus simples à gérer et les tirages papier se sont rangés dans des albums qu’on pouvait feuilleter sans projecteur ni pénombre.
Puis est arrivée une petite révolution : la photographie numérique. Plus besoin de pellicule ni de développement : les images s’affichent instantanément, se conservent sur disque dur ou en ligne et se partagent d’un clic.
Numériser ses diapositives : préserver ses souvenirs
Pour ne pas perdre mes précieux souvenirs de famille — des diapositives datant de 1962 à 1980 —, j’ai choisi de les numériser. Je me suis équipée d’un scanner dédié aux diapositives, afin de leur offrir une nouvelle vie numérique.
Certaines ont retrouvé leur éclat d’origine après restauration, et j’ai pris soin d’en imprimer plusieurs dans un bel album photo. Ainsi, ces images continuent de vivre, entre mémoire familiale et modernité.
Et vous, avez-vous encore des clichés qui dorment dans vos tiroirs, n’attendant que vous pour reprendre vie et vous aimeriez les protéger des assauts du temps, avant qu'elles ne soient plus utilisables ? Contactez-moi !




